Femme Bcbg, Escorte, Non, Pute… (96)

À 19 heures, nous nous arrêtons sur le dernier air d’autoroute avant Bordeaux. Nous sommes à vingt minutes de l’hôtel.
Virginie a eu Carl au téléphone, elle nous distribue les numéros de chambre que nous devons rejoindre afin d’honorer les contrats.
Ils ont préféré agir ainsi pour éviter d’éveiller les soupçons en débarquant telle une meute dans l’établissement.
Océane vient vers moi.

• As-tu vu les camions ?

Cinq gros culs sont alignés sur le parking.

• En as-tu envies ?

Elle éclate de rire.

• Je t’ai bien eu !

Nous éclatons ensemble de rire avant de reprendre la route et d’arriver à notre lieu de travail.
Je dois me rendre chambre 116 alors qu’Océane et Louis doivent se rendre chambre 120.
Je les accompagne.

• J’ai un peu peur, mes jambes ont du mal à me soutenir.
• Prends sur toi, je te rappelle que tu t’appelles Louisette et toi Jacques, surtout oublier vos vrais prénoms.

Je frappe, Frédérique vient ouvrir.

• Bonsoir.

Quelle comédienne, à son regard j’ai vraiment l’impression que nous nous voyons pour la première fois.

• Je vous présente Louisette et Jacques, je vous laisse et reviendrais demain matin, attendez-moi !

Ils rentrent, au passage je les embrasse et je rejoins la porte de mon rendez-vous.
Deux portes plus loin je suis arrivé.
Je frappe et la porte s’ouvre.
• Magali ?
• Oui, pour vous servir.
• Entrer, puis-je vous offrir un verre ?
• Bien sûr, jus de fruits si vous avez.

Il me fait asseoir, c’est un homme d’une soixantaine d’années, bien mis et propre de la tête aux pieds.

• Voici la somme prévue avec monsieur Carl.

L’enveloppe qui contient mon défraiement est d’une couleur recherchée.
J’ai beau être en vacances la longue pratique de mon métier d’escorte revient rapidement et je la contrôle discrètement !

• Comment dois-je vous appeler ?
• Christian, j’aime bien.


• Va pour Christian qu’aimez-vous que je fasse ?

L’homme prend un air de chien battu et dans un souffle.

• Que vous vous occupez de mes pieds.

J’aurais éclaté de rire, si Virginie lors de ma formation n’avait oublié de me dire que je risquais de rencontrer ce type de client.
Les fantasmes de certains ne sont ni méchants ni dangereux et notre travail nous en fait rencontrer un de temps en temps car dans leur vie de tous les jours peu de femmes dite honnêtes acceptent les dérives sexuelles.

• Que dois-je faire ?
• Je vois que c’est nouveau pour vous !
• Oui, mais j’ai toujours été une bonne élève.
• Déshabillez-vous mais gardez vos bas et vos talons aiguilles.

Pour commencer, c’est facile, cela je sais faire, le peu que j’ai sur le dos s’envole en un éclair.

• Vous venez sans culotte !
• Chacun ses besoins et ses goûts moi j’aime savoir que sous ma jupe je suis nue et avec ces grandes chaleurs un peu de fraîcheur est bien agréable.
• Je verrais les femmes que je croiserais dans la rue différemment dans les jours prochains.
• Oui vous vous demanderez avec ou sens.

En me parlant des fantasmes qui vont l’habiter dans les heures prochaines, il se met nu, lui aussi.

• Venez sur le lit !

Je me glisse jusqu’aux oreillers et je m’allonge.
Il s’approche, sa verge est d’une taille correcte, elle va me faire du bien je le sens.
Christian s’agenouille à mes pieds, il saisit délicatement mon pied droit, le soulève et dépose un baiser à hauteur du mollet.
Il fait courir ses lèvres sur le cuir de ma chaussure. Il va jusqu'à la lécher méticuleusement.
Tout y passe jusqu’au talon qu’il fait entrer dans sa bouche au risque de se blesser avec la partie pointue.
Je le regarde faire en gardant mon sérieux car il semble de plus en plus attentionné à ce qu’il fait.
Il défait délicatement la lanière de cuir qui la maintient à mon pied et pose ses lèvres sur mes orteils.

Comme pour la chaussure il commence à faire leur toilette sans oublier le moindre coin voire les recoins.
Je le vois les écarter un à un.
La vision que j’ai de cet homme très distingué même à poil me fascine.
Le plus impressionnant c’est que plus il me lèche plus sa queue se tend.
Je commence à légèrement m’ennuyer, ayant compris comment il fonctionne alors je décide de participer à son fantasme.
Comme j’ai pratiqué dans d’autres cas, je me mets à le tutoyer.

• Dit moi, j’ai deux pieds et l’autre, il me sert juste à marcher.
• Au oui tu as raison, mais il faut que tu saches que j’ai toujours eu plus d’envie des pieds droits que des gauches.
• Tu peux te dépêcher sinon je te prive de ton plaisir.
• Non, donne-moi ton pied gauche.

Je lève le pied et j’approche ma chaussure de sa bouche.
Et c’est reparti, il lèche, il la suce sur toutes les coutures.

• Regarde, il y a une trace sur le côté, tu cherches à ce que je te punisse.
• Non, Magalie, je reprends mon travail.

Méticuleusement, il remet l’ouvrage sur le métier comme l’on dit.
Il enlève délicatement la lanière et me met le pied à nu.
C’est parti, il attaque son travail avec sa langue.

• Tu bandes, veux-tu me baiser ?
• Non surtout pas, ma verge pénètre seulement ma femme.
Toi tu vas me masturber avec tes pieds, mais auparavant je vais m’occuper de ton plaisir.

Que va-t-il encore m’arriver ?
Moi qui espère toujours progresser sur ma connaissance du sexe et de ses fantasmes avec Christian je suis servi, un fétichiste des pieds quand je vais dire ça à Valérie elle va bien rigoler, elle a tellement de pratique avec nos clients que je suis certaine qu’elle a déjà du leur être confronté.
J’avance rapidement sur le chemin des plaisirs, même si pour le moment ce que pratique cet homme sur mon corps sans me laisser froide, est loin de me transporter.

C’est bien différent que certains jeux pratiqués les semaines dernières mais j’ai accepté de devenir une escorte et comme mon intégrité est préservée, je continue.
Il se place face à moi et avance son pied vers ma vulve.
Ses orteils et surtout son pouce commencent à me caresser, il les fait manœuvrer de haut en bas et essaye d’écarter mes grandes lèvres.
Pour lui faciliter la tâche, je relève mes jambes afin de présenter mon sexe grand ouvert, ses doigts arrivent à pénétrer quels centimètres plus loin.
Au passage mon clito est stimulé, ce traitement commence à m’intéresser, va-t-il essayer de me fister avec son pied ?

• T’es-tu déjà fait enfiler comme cela ?
• Ma chatte a déjà reçu la main de ma petite chérie mais un pied non.

J’ai de plus en plus de mal à parler tellement le plaisir monte en moi, quelle belle salope je fais jouir avec un pied dans la chatte qui l’aurait cru.
Le temps de lui répondre, il arrive à entrer tous ses doigts.

• Puis-je ?
• Oui continu.

Il pousse un peu plus fort, mes chaires se détendent et s’écartent et la totalité est en moi.
Il fait manœuvrer ses doigts et je les sens caresser mon utérus.
J’éclate, je peux le dire je prendre mon pied.
Je sens son deuxième pied se présenter vers mon anus.

• Puis-je ?

Un moment de panique douche le plaisir que je prends, il me demande mon avis alors que les cinq doigts m’ont déjà pénétré.
Pourquoi ai-je dit oui ?
L’attrait de l’inconnu m’a-t-il subjugué ?
Il voit mon hésitation.

• Je double ton enveloppe si tu acceptes.

Ce que j’aurais cru impossible si l’on m’en avait parlé avant arrive, ses deux pieds sont en moi.
Ses doigts de pieds grattent d’une façon ininterrompue l’intérieur de mes parois interne.
Le coup de fusil que je prends dans tout mon corps en quelques minutes pourrait justifier qu’il me défonce avec ses pieds par ma chatte et mon cul sans un euro supplémentaire.

Il est toujours en moi et je laisse retomber mes jambes.
Après le coup de fusil c’est un coup de canon dans mes entrailles que je reçois, ses pieds bougent sans qu’ils les maîtrisent et en bonne salope que je suis, je m’envole…

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